Dans le prolongement de son objectif affiché de « sécurisation des relations de travail », le gouvernement entend réviser certaines règles afin de dynamiser l’emploi dans le cadre d’une négociation interprofessionnelle avec les partenaires sociaux.
- Parmi les mesures envisagées, le gouvernement propose de réduire le délai de prescription applicable aux actions en contestation de la rupture du contrat de travail. À ce jour, ce délai est fixé à douze mois à compter de la notification de la rupture, conformément à l’article L. 1471-1 du Code du travail.
Selon le document transmis aux partenaires sociaux, il est envisagé de diviser ce délai par deux ou par trois, ce qui ramènerait le délai de prescription à 4 ou 6 mois.
- Le ministère du Travail propose également d’assouplir les règles relatives au renouvellement de la période d’essai. Actuellement, celui-ci n’est autorisé que lorsque deux conditions cumulatives sont réunies :
- le renouvellement est expressément prévu dans le contrat de travail ;
- il est prévu par une convention ou un accord de branche étendu, conformément à l’article L. 1221-21 du Code du travail.
Cette mesure envisagée consisterait à étendre cette faculté aux accords d’entreprise.
- Concernant le traitement des arrêts de travail qui fait partie des mesures visant à réaliser des économies sur les dépenses de santé en 2026, les pistes de réflexions concerneraient notamment le transfert de l’indemnisation des arrêts maladie jusqu’au 7ème jour par l’employeur mais également la limitation du premier arrêt de travail à 15 jours en médecine de ville et à un mois en sortie d’hospitalisation.
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